grapho-

grapho- ♦ Élément, du gr. graphein « écrire ».

graph(o)-, -graphe, -graphie, -graphique

éléments, du gr. graphein, "écrire".

⇒GRAPHO-, élém. formant

Élém. initial tiré du gr. « écrire » et formant qq. mots sav. relatifs à l'écriture.

A. — [L'écriture considérée comme la transcr. de la parole sous la forme de symboles graphiques] :

graphographie, subst. fém. « Enregistrement des pressions exercées au cours de l'écriture » (PIÉRON 1963)

grapholithe, subst. masc. « Schiste triangulaire dont on se sert dans les écoles d'enseignement mutuel, et sur lequel on trace des caractères d'écriture ou des chiffres » (LITTRÉ)

grapho-moteur, adj. « Qui concerne l'élaboration de l'écriture : centre grapho-moteur, amnésie grapho-motrice, sensations grapho-motrices » (GOBLOT 1920)

graphotype, subst. fém. « Machine à fondre des caractères ». Les deux premiers types de cette catégorie [machines à fondre le caractère] sont la graphotype (...) et le monotype de Lanston (TURPIN, De presse à bras à linotype, 1924, pp. 56-57)

graphomancie, subst. fém. « Méthode de divination par l'écriture » (Divin. 1964)

graphotypie, subst. fém. « Mode de reproduction des fac-similés d'écritures, d'imprimés, de dessins » (Lar. 20^e)

graphotypologie, subst. fém. « Édification d'une typologie sur des caractères scripturaux » (PIÉRON 1963)

— En partic. [L'écriture considérée comme une des expressions de la psychol., normale ou pathol.] V. graphologie, graphologique, graphologue et aussi :

graphomane, adj., subst. « (Celui, celle) qui est atteint de graphomanie ». Faguet adulait Brunetière, car Faguet, graphomane et grippe-sou, a toujours de la copie à placer (L. DAUDET, Entre-deux guerres, 1915, p. 214)

graphomanie, subst. fém. Synon. de graphorrhée (Méd. Biol. t. 2 1971)

graphorrhée, subst. fém. « Impulsion irrésistible à écrire, en utilisant n'importe quel support dans un but de démonstration (...), de libération (...) ou par exaltation » (PEL. Psych. 1976). Je souffre sans doute de cette affection incurable que l'on nomme graphorrhée (ARNOUX, Roy. ombres, 1954, p. 197)

graphophobie, subst. fém. « Phobie de l'écriture ». Après être resté longtemps sans t'écrire (...) il n'y a là qu'une indistincte graphophobie (GIDE, Corresp. [avec Valéry], 1895, p. 233)

graphothérapie, subst. fém. « Psychothérapie fondée sur une rééducation de l'écriture » (MUCCH. Psychol. 1969)

graphopsychologie, subst. fém. Synon. de graphologie (PIÉRON 1963)

B. — [L'écriture considérée comme un ensemble organisé de symboles (lignes, points, images, etc.) transcrivant un phénomène] V. graphomètre et aussi :

graphoélément, subst. masc. « Image électrique » (Méd. Biol. t. 2 1971)

graphochrone, subst. masc. « Appareil électronique pour l'enregistrement des temps » (TEZ. 1968)

graphophone, subst. masc. « Ancien phonographe à cylindre ». Alphonsine songea à acquérir un graphophone (GUÈVREMONT, Survenant, 1945, p. 140)

Prononc. : [-] ou par combinaison [-].

Vitalité. La plupart de ces composés sont des mots sav. créés récemment. Leur apparition est liée princ. au développement de la psychol. à la fin du XIX^e et au début du XX^e s.

grapho-

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♦ Premier élément de mots savants, tiré du grec graphein « écrire ». — Voir à l'ordre alphabétique; et cf. (par ex.) graphophobie, n. f. (1895, Gide); graphotype « machine à fondre les caractères typographiques » n. f. (1924, in T. L. F.).

Encyclopédie Universelle. 2012.